Lumière sur les E.R





Les énergies renouvelables sont extraites des forces naturelles telles que celle du Soleil, du Vent, de l'Eau et de la Terre.
Ces ressources sont inépuisables, elles s'opposent au ressources fossiles dont le stock est lui, limité.

La frontière ces deux type de ressource est parfois floue, c'est le cas des gisements de ressources géothermales : leur exploitation peut se faire sur une dizaine d'année alors que leur reconstitution se fait sur une période bien supérieure.C'est également le cas des gisements de tourbes :

"Gisement de tourbe en quantité et qualité exploitable. Les débris de ces végétaux, remaniés dans l'eau et à l'abri de l'air par des bactéries, contribuent à la formation de gisements d'un humus particulier, assez riche en carbone pour servir de combustible après avoir été desséché, et qu'on appelle la tourbe. Les gisements eux-mêmes portent le nom de tourbières (Bot., 1960, p. 622 [Encyclop. de la Pléiade])"

Les déchets de l'activité économique sont eux aussi considérés comme faisant parti des ressources d'energies renouvelables car ils peuvent être sujets à une utilisation à objectif énergétique : les déchets de l'agriculture peuvent être convertis en biocarburants etc...

La diversité de ces forces naturelles peut être déclinée en divers type d'énergies renouvelables : Biocarburant, panneaux solaire, géothermie, hydroélectricité etc... en permettant aux E.R de s'intégrer dans tous les secteurs économiques à travers le marché des produits et services énergétiques.

Leur pénétration peut se faire à travers le réseau de distribution central (distributeur d'électricité national) mais également a travers des services d'ordre privés : fournisseurs de chaudières a bois privés, construction de bâtiments "intelligents" à efficacité thermique afin de faire des économies de chauffage et/ou climatisation, activités de conseil énergétiques, coopératives cantonales pour la production d'huile végétale et de biogaz, systèmes indépendants d'aérogénérateurs pour la production d'électricité etc..

Cette approche décentralisée permet d'envisager la possibilité aux pays en voie de développement de se fournir en électricité sans passer par les grands méchants loups du pétrole ou du nucléaire et ou les structures permettant l'apport à ces services ne pourront se mettre en place avant des dizaines d'années. De plus, ces regions se verraient vite englouties par les couts d'approvisionnement.

Ces ressources inépuisables s'inscrivent dans le principe de développement durable :
Qu'est-ce que le développement durable ?

Le développement durable, c’est la gestion rationnelle des ressources humaines, naturelles et économiques qui vise à satisfaire les besoins fondamentaux de l’humanité. Le développement durable implique plusieurs conditions : la conservation de l’équilibre général, le respect de l’environnement, la prévention de l’épuisement des ressources naturelles, la diminution de la production des déchets et enfin la rationalisation de la production et la consommation d’énergie.

En fait, ce concept est né de deux constats : la fracture Nord/Sud et la recherche d’un développement humain, ainsi que la crise écologique accompagnée de l’urgence de sauvegarder l’environnement.

Contrairement à l'exploitation des ressources fossiles tels que la combustion de charbon, de gaz et de petrole qui émettent des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, les ressources renouvelables n'en émettent pas. De plus, leur exploitation n'est pas réservé à un petit nombre de pays comme c'est le cas avec l'exploitation du nucléaire.

Cependant, bien que la croissance d'exploitation et utilisation des E.R enregistrée au cours de ces dernières années est significative, l'on ne doit pas oublier que leur pénétration est difficile : l'investissement massif dans les énergies fossiles aux cours des années précédentes ainsi que dans le nucléaire est très important et tronquer ces apports d'énergies au profit d'énergies propres ne se fait pas du jour au lendemain.

Dans le futur, le développement des énergies renouvelables passera, dans les pays en développement, par le remplacement de la consommation « sauvage » de biomasse non commerciale par des formes modernes et rationnelles d'utilisation de la biomasse et des autres ressources renouvelables locales. Dans les pays industrialisés, ce développement est subordonné à l'accès à grande échelle des « nouvelles énergies renouvelables » (autres que la grande hydroélectricité et le bois énergie traditionnel) aux réseaux de commercialisation et de distribution des produits et des services énergétiques.

Grâce aux avancées scientifiques, techniques et économiques, qui améliorent les performances et la compétitivité des filières d'énergies renouvelables, ce double objectif peut être atteint si l'accès de ces dernières aux marchés correspondants est facilité par un contexte suffisamment incitatif pour arriver à créer des « cercles vertueux » : l'augmentation des séries permet de diminuer les coûts, donc d'élargir les marchés accessibles et, à terme, d'obtenir la rentabilité économique.

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