mercredi 4 janvier 2012

Dilemme

Face a notre impact sur l'environnement, devant les politiques etrangeres du nord de l'Europe, mais surtout apres le drame de Fukushima, nous pensons de plus en plus a notre empreinte nocive sur la terre et a notre investissement sur les generations futures. Voulons nous qu'une catastrophe d'une telle ampleur se produise dans notre pays ? D'un autre cote, voulons nous payer davantage d'impots pour l'installation de nouvelles infrastructures "responsables" ? Sommes nous prêts a nous sacrifier ? car la production d'energie renouvelable sera dans un premier temps forcemment inferieure a celle de la production nucléaire.
Voici le dilemme en France, investir dans des infrastructures productives d'energies renouvelables est trop cher pour l'Etat et en consequence, pour les contribuables. De plus, les industriels d'energie nucleaire se trouveront dans une position delicate, engendrant pertes d'emploi jusqu'a la fermeture des usines. 
Aussi, perdre cet atout nucleaire serait catastrophique pour les finances de la France car nous vendons a nos voisins cette energie dans laquelle nous nous sommes investis et qui met la population francaise dans une position privilegiee en termes de couts énergétiques. 

Ce n'est pas en periode de crise que les Francais voudront faire des sacrifices pour sauver leurs enfants de l'explosion d'un reacteur nucleaire qui deviendra obsolete et dont on ne pourra effectuer les reparations necessaires, faute de fonds. Les politiques actuelles jouent la carte "ouvriere" pour justifier la continuite du nucleaire. Forcemment, les ouvriers ne veulent pas perdrent leur travail. Ceux-ci sont des voies faciles a gagner. Pretendant la protection du travail des employés des usines nucleraires, il est pratique de justifier que le nucleaire doit perdurer pour ne pas imposer au francais une nouvelle crise de chomage intensif Pourquoi ne pas proposer des solutions de reconversion du travail de ces memes ouvriers dans le domaine de l'energie renouvelable ? Sacrifices aujourd'hui pour un meilleur lendemain, la question est de savoir si cette alternative est possible lorsqu'on se sent deja prive de tout et que l'on n'en voit pas les benefices immediats. Et si oui, l'on decide de se serrer la ceinture mais que d'autre part, l'Etat continue a justifier les doubles salaires astronomiques des politiciens et par consequent le retour de la Noblesse et du Tiers-Etat, c'est la prise de la Bastide assuree. Mais ceci est une autre histoire...

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